Vendredi, 5 Décembre, 2025

Ce que vous devez savoir:

Le 30 novembre, à la surprise générale, l'équipe juridique du Premier ministre Netanyahu a déposé une demande de grâce présidentielle concernant les accusations de corruption, de fraude et d'abus de confiance. Cette demande ne constitue pas un aveu de culpabilité, ce que le Premier ministre a toujours refusé de faire, qualifiant le procès en cours d'« absurde » et de « chasse aux sorcières » orchestrée par ses adversaires politiques. Depuis le début du procès il y a cinq ans, M. Netanyahu a été contraint de s'absenter de ses fonctions dirigeantes pour gérer la situation judiciaire, une tâche particulièrement ardue ces deux dernières années en raison du conflit. Nous n'entrerons pas dans le détail des complexités de cette affaire, mais il suffit de dire que l'accusation a éprouvé des difficultés à prouver ses allégations et que l'une des quatre charges a été abandonnée. Le département des grâces du ministère de la Justice va maintenant examiner la demande de grâce et la soumettre au président Herzog pour décision finale. La procédure devrait prendre plusieurs semaines, voire jusqu'à deux mois.

Un autre problème épineux et complexe auquel est confronté le gouvernement de coalition israélien actuellement est l'exemption du service militaire pour les ultra-orthodoxes. En juin 2024, la Cour suprême a statué que « les jeunes hommes ultra-orthodoxes (Haredi) sont tenus de s'enrôler, au même titre que leurs homologues laïcs, traditionalistes et nationalistes ». Cependant, le projet de loi actuellement examiné exempterait « des dizaines de milliers d'hommes Haredi du service militaire obligatoire » et a suscité de vifs débats à la Knesset (Parlement).

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Netanyahu Cites War, Public Service and National Healing in Push for Pardon

Ultra-orthodox Parties Confident Draft-Exemption Will Pass despite Tensions

A Year since Supreme Court’s Conscription Ruling

Ce que vous devez savoir:

Durant les premières années de l'indépendance de l'État, les forces syriennes stationnées sur le plateau du Golan ont fréquemment tiré sur les communautés juives bordant la mer de Galilée. Après la guerre des Six Jours de 1967, Israël a pris possession du Golan, assurant ainsi la sécurité de ces communautés. Cependant, suite à la chute du régime d'Assad l'année dernière, Israël a étendu sa zone tampon de sécurité jusqu'en Syrie même. Malgré une paix fragile entre le gouvernement syrien actuel et Israël, les troupes de Tsahal à la frontière restent en état d'alerte maximale.

Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a effectué une visite de terrain dans la région du Néguev cette semaine. Il a souligné l'interdépendance entre la sécurité et les communautés et a insisté sur la nécessité de renforcer ces liens afin de bâtir des défenses solides. Il a évoqué un renforcement des effectifs, notamment la création d'une nouvelle division chargée de défendre la frontière israélienne avec la Jordanie. Il a également abordé la menace croissante que représentent les drones, affirmant que les réponses apportées s'améliorent et continueront d'être renforcées.

Avec ses villes et villages palestiniens disséminés parmi les localités juives, la région de Judée-Samarie présente des défis sécuritaires spécifiques. Le Conseil régional de Samarie a récemment proposé la création d'une nouvelle ville qui renforcerait la sécurité des communautés existantes en Samarie et servirait de zone tampon pour les villes du centre d'Israël. Cette nouvelle ville serait construite sur des terres appartenant à l'État d'Israël et viserait une population de 130 000 habitants.

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Israel’s UN Envoy Rejects Call to Withdraw from Golan Heights

IDF Chief of Staff Tours the Negev Region

Officials Push for New City in Samaria to Enhance Security

Ce que vous devez savoir:

Le traitement réservé à Israël aux Nations Unies demeure partial et unilatéral, fondé sur des accusations non étayées et non vérifiées. Dans une interview accordée à Reuters, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a vivement critiqué la conduite d'Israël durant les deux années de guerre à Gaza, s'écartant de peu de l'accusation de crimes de guerre. Puis, un forum de l'ONU, organisé le 1er décembre, s'est concentré sur les « dangers et la complexité du journalisme dans le territoire palestinien occupé ». Nasser Abou Bakr, président du Syndicat des journalistes palestiniens, a affirmé que plus de 255 journalistes avaient été tués et plus de 500 blessés à Gaza. Tant l'interview de Reuters que le forum étaient totalement unilatéraux et déséquilibrés, passant sous silence l'utilisation de boucliers humains par le Hamas ou la présence de « journalistes » ayant participé au massacre du 7 octobre.

Zohran Mamdani, le maire élu de New York, a menacé publiquement de faire arrêter le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en vertu du mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en 2024. Imperturbable, le Premier ministre a déclaré qu'il se rendrait « bien sûr » à New York. Il pourrait s'agir d'une menace vaine, car ni les États-Unis ni Israël ne sont membres de la CPI et les experts juridiques doutent que M. Mamdani ait l'autorité nécessaire pour la mettre à exécution. Il n'en reste pas moins que le simple fait que M. Mamdani ait tenu de tels propos est un triste signe des temps.

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Journalism Is a Battleground in the “Occupied Palestinian Territory

UN Chief Calls Israel’s Conduct throughout Gaza War Fundamentally Wrong

Netanyahu Vows to Visit New York despite Mamdani’s Arrest Threat

Ce que vous devez savoir:

L'armée israélienne est une armée du peuple, forte de nombreux héros. Certains sont revenus du champ de bataille marqués à jamais par des blessures, tandis que d'autres ont lutté pour garder espoir, prisonniers des tunnels sous Gaza. Voici deux témoignages parmi les milliers qui pourraient être racontés.

Lors d'un raid mené la semaine dernière dans le sud de la Syrie, un réserviste de Tsahal a été grièvement blessé par une balle qui a perforé son gilet pare-balles et atteint une cavité cardiaque. Après une intervention chirurgicale complexe pour stopper l'hémorragie, les médecins ont décidé de laisser la balle en place pour le moment. Son extraction pourrait être envisagée ultérieurement. Une semaine après le raid, deux autres soldats blessés restent hospitalisés en soins intensifs, leur état étant stable. À Gaza, les soldats continuent de faire face à des escarmouches imprévues ; cinq d'entre eux ont été blessés rien que la semaine dernière.

Incarnation même de la résilience et du courage, Edan Alexander, ancien otage du Hamas, est récemment apparu en uniforme de Tsahal sur la scène du festival Nova et a annoncé son intention de terminer les deux ans et huit mois de service militaire restants, interrompus par sa captivité. Alexander, détenu à Gaza pendant un an et sept mois, a adressé ce message à ses ravisseurs : « Je veux leur montrer que j’ai survécu, que je suis de retour et que je ne céderai jamais. »

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Bullet that Penetrated Heart of IDF Soldier in Syria May Stay in Place

Female Combat Recruiting Rates Hit Record High

Former Hostage, Edan Alexander, Back in IDF Uniform

Ce que vous devez savoir:

Les Israéliens commencent à parler plus ouvertement du traumatisme des deux dernières années, hommes et femmes adoptant des approches différentes pour y faire face. Selon Ronit Shoval, directrice de l'association Eden, spécialisée dans la prise en charge des traumatismes chez les femmes et les filles, les hommes ont tendance à privilégier « l'action concrète tandis que les femmes recherchent une expression émotionnelle ». Dans ce contexte, l'association de Shoval a recueilli les témoignages de réservistes et de combattantes ayant lutté sur le champ de bataille pour défendre Israël. À ce jour, 80 femmes ont partagé leur histoire, dont la commandante May Talker, responsable de l'équipe de récupération des corps sur le site du festival Nova. Elle a déclaré : « Les femmes ont accompli des choses extraordinaires, non seulement au combat, mais tout au long de ce qui s'est passé.» Leurs témoignages sont publiés dans « 7 octobre – Son histoire : Témoignages du front ».

Avec le retour cette semaine du corps du ressortissant thaïlandais Sudthisak Rinthalak, il ne reste plus qu'un seul otage à Gaza : celui du sergent-chef Ran Gvili, âgé de 24 ans, tué le 7 octobre alors qu'il combattait avec son équipe pour défendre une localité frontalière. Sa mère, Talik, a déclaré : « Le premier à partir, le dernier à revenir. » Le jour de l'attaque, Ran se remettait d'une fracture de l'épaule et n'était pas censé être au combat. Shai Dego, un membre de son unité, se souvient : « Il n'aurait pas dû pouvoir lever le bras, mais il s'est battu comme un lion. Quatorze corps de terroristes ont été retrouvés sur le lieu de l'enlèvement. » Israël a répété à maintes reprises qu'il ne ménagerait aucun effort jusqu'à la libération de tous les otages. Sans exception.

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Testimony Project Helps Women in the IDF Navigate Healing

Body of Thai Citizen Returned to Israel

Ran Gvili, Heroic Account of the Last Hostage Held in Gaza 

Ce que vous devez savoir:

Les bureaux de La Stampa, l'un des plus anciens et des plus importants quotidiens italiens, ont récemment été le théâtre de violences pro-palestiniennes. Une centaine de manifestants ont vandalisé la rédaction, inscrivant des slogans hostiles aux journalistes et jetant du fumier devant l'entrée du bâtiment. Si la rapporteuse spéciale des Nations Unies, Francesca Albanese, a condamné ces violences, elle a également dénoncé les journalistes, déclarant : « Ceci devrait servir d'avertissement à la presse : il est temps de reprendre son travail. » Compte tenu de la position notoirement anti-israélienne d'Albanese, on peut supposer que les journalistes de La Stampa s'efforçaient de rester impartiaux dans leurs reportages.

Malgré les affirmations des responsables palestiniens selon lesquelles la réforme des manuels scolaires est achevée, un rapport d'IMPACT-se montre que les supports utilisés en 2025-2026 diffèrent peu de ceux des années précédentes. Ces manuels continuent de glorifier la violence, de faire l'éloge des kamikazes et contiennent de nombreux propos anti-israéliens et antisémites. Ce rapport de 400 pages a analysé 290 manuels scolaires et 71 guides pédagogiques, couvrant toutes les matières et tous les niveaux scolaires.

Dans un registre plus positif, une conférence intitulée « L’autre face de la médaille : l’antisémitisme dans le sport » s’est tenue à Bratislava la semaine dernière. Première du genre en Europe, cette conférence a abordé les effets néfastes de l’antisémitisme dans un domaine autrefois réputé pour son fair-play et son esprit sportif. « Dès la première journée, plus de 50 participants venus d’Ukraine, de Slovaquie, des États-Unis, d’Israël, d’Allemagne, de Hongrie et d’ailleurs ont participé. »

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The Other Side of the Coin; Antisemitism in Sports

When Journalism Becomes the Engine of Antisemitism

Anti-Israel Incitement Continues in Palestinian Schools

Ce que vous devez savoir:

Cette semaine, le témoignage positif en provenance d'Israël met en lumière le parcours de deux jeunes Juifs : Maayan, 25 ans, qui a fait son alyah (immigrée) pour servir dans l'armée israélienne ; et Alon, 24 ans, brutalement détenu pendant deux ans par le Hamas à Gaza. Leurs histoires respectives témoignent de la fidélité de Dieu envers le peuple juif et méritent notre reconnaissance et nos louanges.

À 19 ans, Maayan a quitté le domicile familial en Angleterre pour s'engager dans l'unité canine de Tsahal en tant que soldat seul. Ayant été victime d'antisémitisme en Angleterre, elle est aujourd'hui une fervente défenseure d'Israël. Elle s'adresse aux touristes juifs qui visitent le pays et collecte des fonds à l'étranger pour financer les soins de santé mentale des survivants de la guerre. Maayan étudie actuellement l'entrepreneuriat et la gestion d'entreprise à l'Université Reichman de Herzliya.

Depuis sa captivité, Alon a dû faire face à une série de choix difficiles. « Mon histoire a commencé le jour où j'ai choisi la vie. J'aurais pu, à chaque instant, céder, et j'ai choisi de ne pas le faire », a-t-il récemment confié à JNS. Alon était détenu avec Eli Sharabi (53 ans), qui est devenu pour lui une figure paternelle et l'a aidé à garder espoir. Eli lui disait qu'il avait le droit de pleurer, mais qu'il ne fallait jamais perdre espoir. Et Alon, qui figurait parmi les derniers otages vivants libérés le 13 octobre 2025, a gardé la foi et est rentré sain et sauf auprès de sa famille.

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From UK Antisemitism to Aliyah

Alon Ohel Reveals How He Survived Two Years of Torment in Gaza