Juni 2025

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LE 27 JUILLET 2024 était une belle journée d’été, dans la ville druze de Majdal Shams, dans le nord d’Israël. La fin de l’après-midi et la perspective du crépuscule ont apporté un peu de répit à la chaleur de la journée alors que des centaines d’amis, de familles et de voisins de cette communauté soudée se sont rassemblés autour d’un terrain de football (soccer) de la ville pour un match de la ligue junior. Les joueurs, tous des enfants, arboraient fièrement leurs maillots de la ligue. Au coup de sifflet du début du match, pères, mères, tantes, oncles, grands-parents, frères et sœurs applaudirent bruyamment pour encourager le jeune qu’ils étaient venus soutenir. Cette foule insouciante était loin de se douter qu’un cauchemar allait s’abattre sur la petite communauté.

À des kilomètres de là, dans le sud du Liban, un groupe de terroristes du Hezbollah, qui ont échappé à toute détection, ont chargé un missile Falaq-1 dans un lance-roquette mobile. Ils ont amorcé l’ogive de 50 kg, puis ont tiré, projetant le messager de la mort sur leur voisin d’Israël.

En raison de la proximité de Majdal Shams avec la frontière libanaise, la sirène d’alerte rouge n’a pu donner un avertissement que quelques secondes avant que le missile n’atteigne sa cible. À 18 h 18, le missile de fabrication iranienne s’est écrasé sur le terrain de football (soccer), déclenchant une boule de feu d’éclats d’obus, suivie d’une pluie horrible de parties de corps sectionnés et de sang. La ville a tremblé sous l’impact de l’explosion.

Pouvez-vous imaginer le désespoir et le chagrin des parents affolés se précipitant sur le terrain de football ? Quand leurs cerveaux frénétiques enregistraient l’immense cratère, où la roquette a frappé, entourés de flaques de sang et de restes humains ? Alors que leurs yeux scrutaient les corps sans vie, à la recherche d’un signe de vie ?

Lorsque la clameur s’est enfin estompée pour laisser place à un état de choc silencieux, le bilan des morts a été confirmé. Douze enfants âgés de 10 à 16 ans ont été assassinés et 38 ont été blessés. Ces enfants innocents jouaient au football (soccer) devant leurs parents lorsque le carnage provoqué par un missile terroriste leur a violemment coûté la vie.

Tous en Israël ont pleuré ensemble, mais aucun n’a été aussi profondément endeuillé que les habitants de Majdal Shams. Dans une communauté aussi soudée, chaque famille a perdu un être cher, et beaucoup d’entre elles ont pleuré plus d’une personne. En un instant, douze couples de parents ont perdu les plus grands joyaux qu’un parent puisse espérer: leurs enfants.

Quelques jours plus tard, un élan d’amour et de soutien est venu de tout Israël et du monde entier, alors que les gens assistaient aux funérailles des 12 enfants. Des parents ont raconté comment des Israéliens étaient venus de près et de loin pour apporter des accolades chaleureuses et des messages d’amour. Des milliers de Druzes se sont rassemblés à Majdal Shams pour porter les cercueils de leurs fils et filles. De grandes affiches, partout dans la ville, montraient les visages rayonnants des jeunes victimes. Des mères pleuraient bruyamment. Des pères se tenaient là, le visage blême, tandis que des larmes silencieuses coulaient en filets sur leurs joues creuses.

À Bridges for Peace, nous avons profondément ressenti la douleur des habitants de Majdal Shams et avons souhaité apporter une réponse concrète pour apporter amour et lumière à cette communauté brisée. Peu après la tragédie, notre Directrice de l’éducation, Ilse Strauss, a rendu visite à la communauté endeuillée pour recueillir les témoignages des dirigeants locaux. Alors que nous priions pour savoir comment réagir, Dieu a répondu.

Un mois avant l’attaque de Majdal Shams, nous nous sommes associés au révérend Majed El Shafie, fondateur de One Free World International (OFWI-Un monde libre international), une organisation qui apporte une aide concrète aux personnes persécutées à travers le monde. Après l’invasion du Hamas et le massacre d’Israéliens le 7 octobre 2023, le révérend Majed a commencé à produire un documentaire, Dying to Live (Mourir pour vivre), pour raconter l’histoire du massacre du 7 octobre. Ce film mettait en scène des survivants israéliens, des familles d’otages, des personnes ayant perdu un proche et des soldats en première ligne. J’ai également eu l’honneur d’être l’un des experts interviewés pour ce documentaire. Bridges for Peace s’est associé à OFWI pour ce projet, et grâce à la confiance et à l’amitié qui se sont nouée, une porte s’est ouverte : celle de bénir les habitants de Majdal Shams.

(Photo Credit: Bridges for Peace)

Le mois dernier, notre Directeur des opérations de BFP, Daniel Kirchhevel, et Ilse ont accompagné le révérend Majed lors d’une visite à Majdal Shams pour rencontrer des personnalités clés de la communauté.

Ils ont eu l’honneur de s’entretenir avec Naela, la mère d’Alma Ayman Fakher Alden, 11 ans, l’une des trois jeunes filles assassinées sur le terrain de football (soccer) ce jour-là. Naela a confié à notre équipe qu’Alma adorait le football (soccer). Son rêve était même de jouer au niveau professionnel pour le Bayern Munich, l’une des équipes les plus prestigieuses d’Allemagne. Dès son plus jeune âge, Alma était déterminée à atteindre cet objectif et avait même appris l’allemand.

Quelques semaines, avant l’attaque, Alma et sa famille ont profité de ce que Naela a appelé « un cadeau ». La famille est partie en vacances à Munich, en Allemagne, et Alma a insisté pour partager sa chambre avec sa mère. Elles ont pu passer de bons moments ensemble et créer des souvenirs précieux, que Naela gardera gravés à jamais dans son cœur.

« Alma a été très courageuse », a déclaré Naela, souriant malgré ses larmes. Elle se souvient que le jour de l’attaque, Alma avait dit à ses frères qu’elle n’avait pas peur des roquettes.

Notre équipe a ensuite rencontré Jihan Safadi, directrice de l’école Al-Manahil. Jihan a évoqué le chagrin indicible causé par la mort violente de plusieurs enfants d’une même école et le traumatisme subi par les élèves. Dans une seule classe, a-t-elle expliqué, trois élèves sont morts. Elle a évoqué les bureaux vides, les regards absents, les cauchemars. Neuf mois seulement s’étaient écoulés depuis ce jour horrible, et la douleur était encore vive. Cependant, l’école était déterminée à aider les enfants à guérir.

La directrice Safadi a présenté un projet visant à honorer la vie des 12 enfants assassinés en construisant un jardin thérapeutique. Les élèves endeuillés participeront activement à la conception et à la création du mémorial, avec des fleurs aux couleurs vives, des arbres, des bancs, un sentier pédestre et une structure extérieure pour les classes. Ce serait un lieu de guérison, de calme et d’épanouissement.

Bridges for Peace et OFWI se sont immédiatement engagés à faire de ce mémorial interactif une réalité. Le message du jardin serait clair et net : « Les habitants de Majdal Shams ne sont pas seuls dans leur deuil. Les chrétiens du monde entier les entoureront d’amour. »

Serez-vous l’un de ces chrétiens ? Je souhaite vous tendre la main en ce moment et vous demander de témoigner votre amour en faisant un don à notre Fonds pour les victimes du terrorisme afin que nous puissions bénir les habitants de Majdal Shams à travers le mémorial d’Alma, la fille de Naela, et des onze autres enfants. Voulez-vous nous aider à apporter la lumière dans l’obscurité et l’espoir en l’avenir malgré le chagrin ?

Avec toute ma profonde gratitude,,

Rév. Peter Fast

Directeur général international

Fonds pour les victimes du terrorisme

Votre don au fonds pour les victimes du terrorisme nous aider à apporter la lumière dans l’obscurité et l’espoir en l’avenir malgré le chagrin

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