Mercredi, 24 Décembre, 2025

Ce que vous devez savoir:

L'agenda de la rencontre entre le Premier ministre Netanyahu et le président Trump, prévue le 29 décembre aux États-Unis, a fait l'objet de nombreuses spéculations. La situation à Gaza sera sans aucun doute au cœur des discussions, le président Trump ayant exprimé le souhait de passer à la phase suivante de son plan de paix. Le Premier ministre Netanyahu a déclaré qu'Israël n'était pas disposé à franchir cette étape tant que les obligations de la première phase n'auraient pas été remplies. Selon le Jerusalem Post, les deux dirigeants aborderont le programme balistique iranien en pleine expansion et les réponses possibles. Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a indiqué avoir exhorté le Premier ministre à « se concentrer sur l'établissement de frontières défendables sur trois fronts : Gaza, le Liban et la Judée-Samarie ». De toute évidence, les sujets de discussion ne manqueront pas.

Au sein de la Knesset (Parlement), les membres sont divisés quant au projet de création d'une commission d'enquête de six membres chargée d'examiner les défaillances du 7 octobre. Les chefs de l'opposition s'opposent à la création d'un nouvel organe d'enquête et privilégient plutôt la mise en place d'une commission d'enquête d'État, la principale différence résidant dans le mode de nomination de ses membres. Une commission d'enquête d'État est largement considérée comme « le mécanisme d'enquête le plus autorisé, indépendant et habilité juridiquement en vertu du droit israélien ». Le projet de loi autorisant la création d'une commission d'enquête sera présenté à la Knesset le 24 décembre pour une première lecture.

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Netanyahu to Brief Trump on New Plans to Strike Iran  

Smotrich: Goal of Netanyahu-Trump Talks Should be Defensible Borders  

Israel Democracy Institute: What’s a Commission of Inquiry?

Ce que vous devez savoir:

Iran : Six mois seulement après la guerre de l'été dernier, l'Iran semble se préparer à une nouvelle confrontation avec Israël. La marine des Gardiens de la révolution islamique a mené des exercices ce mois-ci, procédant à des tirs de missiles de croisière et balistiques ainsi que de drones. Un porte-parole militaire iranien a lancé cet avertissement : « Si l'ennemi sioniste entreprend la moindre action contre l'Iran, la riposte sera plus dure et plus dévastatrice qu'auparavant. »

Liban : Face aux violations persistantes du cessez-le-feu conclu l'an dernier par le Hezbollah, Israël réagit avec force. Un responsable israélien a participé à une seconde réunion à Nagoura, au Liban, « visant à garantir le désarmement du Hezbollah, groupe terroriste soutenu par l'Iran ». Tous s'accordent sur le fait qu'« une Force armée libanaise (FAL) forte, chargée de la sécurité au sud du fleuve Litani, est essentielle » pour instaurer la stabilité et « une cessation durable des hostilités ». À ce jour, la FAL n'a pas été en mesure, ou peut-être n'a-t-elle pas souhaité, désarmer le Hezbollah.

Judée-Samarie : Les membres du Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien), de la police des frontières et de Tsahal poursuivent leur lutte contre le terrorisme dans cette région, berceau biblique d’Israël. Comptant environ deux millions d’Arabes et un peu plus d’un demi-million de Juifs, elle a récemment fait l’objet de plusieurs opérations antiterroristes. Des armes, de l’argent lié au financement du terrorisme et des drones détenus illégalement ont été saisis lors de ces opérations.

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Israel and Lebanon Hold Talks on Disarming Hezbollah  

Iran Ramps up Missile Tests and Military Drills  

How the NY Times Used Selective Data to Shape a False Moral Narrative

Ce que vous devez savoir:

Des représentants de l'Égypte, du Qatar et de la Turquie ont rejoint la semaine dernière à Miami l'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, afin d'« examiner la mise en œuvre de la première phase du cessez-le-feu à Gaza et de préparer la phase suivante ». Israël n'a pas été invité. La présence de la Turquie est particulièrement préoccupante pour l'État d'Israël, car le président turc Erdoğan, dont les liens avec le président américain Trump se resserrent, souhaite envoyer des forces militaires à Gaza lors de la deuxième phase. Israël maintient sa position : le Hamas doit être désarmé. Il craint notamment que la présence turque ne facilite l'acheminement d'armes supplémentaires vers le Hamas. Par ailleurs, Israël insiste sur le fait que le Hamas ne jouera aucun rôle dans le nouveau gouvernement de Gaza, tandis que l'organisation terroriste réclame une forme de participation.

L'influence croissante de la Turquie dans la région inquiète également la Grèce et Chypre. Le 10e sommet trilatéral entre Israël et ces deux pays s'est tenu le 22 décembre à Jérusalem, lors duquel le Premier ministre israélien Netanyahu a rencontré le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et le président chypriote Nikos Christodoulides. Ils se sont engagés à « œuvrer pour faire progresser un accord énergétique historique, maintes fois évoqué, et à approfondir leur coopération en matière de défense ». Face à la menace régionale grandissante que représente la Turquie, M. Netanyahu a déclaré : « Notre partenariat offre la force, la clarté et la coopération nécessaires pour triompher du chaos. »

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US Envoy Meets Mediators to Press Next Phase of Trump Gaza Plan

Warning Shot: Israel’s Message to Turkey Comes through Greece and Cyprus

Ce que vous devez savoir:

Les Israéliens sont réputés pour leur esprit d'innovation, et Tsahal l'a démontré en créant une formation de secouriste inédite pour les soldats combattants. Auparavant, cette formation suivait un cursus différent : les secouristes étaient affectés à des unités spécifiques après leur formation. Dans le cadre de ce nouveau programme, 30 soldats actifs issus de l'infanterie, du génie, des blindés, des commandos, de la marine et de l'armée de l'air ont été sélectionnés pour suivre cette formation et mettre à profit leur expérience du combat afin de contribuer à son élaboration. Comme l'a expliqué l'un des formateurs : « Nous avons appris d'eux… Nous nous sommes entraînés au centre de formation, accompagnés de récits de batailles, et ceux qui avaient vécu une situation réelle nous ont fait part de leurs impressions. »

L'un des plus grands défis pour les élèves était de quitter les équipes avec lesquelles ils avaient combattu. Mais comme l'explique le « sergent B », qui s'est engagé pour suivre la formation : « Ce qui me motivait vraiment, c'était le désir d'aider mon équipe dans des situations complexes. Je voulais retourner au combat avec une solide connaissance des soins médicaux, et pouvoir intervenir en cas de besoin. »

Certains se demandent si le strict respect de la Torah est compatible avec le service militaire. Le chef d'état-major de Tsahal a récemment félicité les soldats de la brigade Hashmonaim, leur déclarant : « Vous êtes au cœur des opérations, défendant le peuple d'Israël, la Terre d'Israël et les traditions juives, tout en préservant un mode de vie ultra-orthodoxe. »

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Returning to the Brigade with Life-Saving Tools

IDF Chief of Staff Tells Ultra-Orthodox Soldiers “You Are the Maccabees of Our Time”

Ce que vous devez savoir:

Le 20 décembre, des résidents juifs du nord de la Samarie ont célébré le cinquantième anniversaire de leur implantation. Cinquante ans plus tard, leur présence au cœur de la Terre d'Israël est toujours considérée comme illégale au regard du droit international, et ils sont qualifiés d'« occupants ». Leurs débuts furent difficiles, marqués par sept tentatives infructueuses d'établir des communautés entre 1974 et 1975. Après le premier échec, le rabbin Hanan Porat écrivit une lettre expliquant que leur choix de s'installer là, malgré l'opposition du gouvernement, n'était pas motivé par une volonté de provoquer les médias, mais par la conviction que « la bonne montagne » fait partie intégrante de la Terre d'Israël. La huitième tentative, qui eut lieu pendant Hanoucca en 1975, fut couronnée de succès. Ces résidents israéliens sont désormais bien implantés en Terre d'Israël et ne semblent pas prêts à partir.

Le corps de l’otage, Ran Gvili, demeure toujours à Gaza. Sa sœur, Shira Gvili, a bravé le danger et s'est rendue seule aux États-Unis, où elle milite pour le rapatriement de la dépouille de son frère. Face à la pression croissante de l'administration américaine pour passer à la deuxième phase du plan de paix de Trump, Shira Gvili a pris la parole à la Maison Blanche, devant des membres du Congrès et aux Nations Unies, répétant sans cesse que tant que le corps de son frère ne sera pas rapatrié, le plan de paix ne pourra pas progresser. C'est le cri du cœur du peuple israélien qui, avec la famille Gvili, attend la fin de cette tragédie.

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Sister of Ran Gvili, Last Hostage in Gaza, Hopes for a Miracle 

Settlers Mark 50 Years in Northern Samaria, Pressing Ahead

New Commander Vows to Lead in Spirit of Brother who Fell on Oct 7

Ce que vous devez savoir:

Le monde a-t-il enfin pris conscience de la gravité de la situation après les violences survenues sur la plage de Bondi en Australie, la première nuit de Hanoucca ? Nos dirigeants ont-ils enfin compris que les messages haineux sur les réseaux sociaux, les slogans anti-israéliens tagués sur les bâtiments publics et les manifestations – tous défendus au nom de la « liberté d’expression » – finissent par avoir des conséquences mortelles, avec des terroristes qui traquent les Juifs armés de fusils. Un rapide coup d’œil sur l’actualité internationale révèle quelques lueurs d’espoir, mais le chemin est encore long avant l’éradication de l’antisémitisme. Et, malheureusement, de nombreux Juifs à travers le monde ne se sentent plus en sécurité.

Le maire de Londres a écrit sur X : « La menorah est de retour à Trafalgar Square… des personnes de tous horizons sont venues célébrer le message intemporel de Hanoukka, un message d’espoir, de résilience et de triomphe de la lumière sur les ténèbres.» Pourtant, des slogans tels que « Israël tue des enfants », inscrits sur les murs, ne sont pas effacés malgré de nombreuses plaintes auprès des autorités.

L'Allemagne, dont les dirigeants ont toujours adopté des positions fermes contre l'antisémitisme, fait face à une opposition certes minoritaire, mais très active, de la part des jeunes électeurs. Le parti d'extrême gauche Die Linke a recueilli 8,8 % des voix aux élections de 2025, mais a obtenu la majorité chez les 18-34 ans. Bien qu'il ne dispose pas des voix nécessaires pour concrétiser ses promesses, l'un de ses dirigeants a récemment déclaré qu'« Israël ne peut plus compter sur le soutien automatique de l'Allemagne en raison de l'évolution de l'opinion publique ».

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Germany’s Left Isn’t Just Anti-Israel: it Hates Jews (Opinion)  

London Police Investigating Possible Menorah Vandalism

Israeli Who Confronted Sydney Terrorist Remains in Critical Condition

Ce que vous devez savoir:

L’objectif de Save a Child’s Heart est de « soigner les cœurs sans distinction de race, de religion, de sexe, de nationalité ou de situation financière ». Plus de 8 000 enfants originaires de 75 pays ont bénéficié de soins médicaux vitaux grâce à cette organisation. Récemment, l’armée israélienne a coordonné le transfert d’un bébé druze syrien né avec une malformation cardiaque congénitale : une valve étroite ne s’ouvrait pas correctement, entraînant une hypertrophie du côté droit de son cœur. L’intervention, réalisée par une équipe médicale composée de Juifs et d’Arabes, a été pratiquée avant que des lésions irréversibles ne surviennent.

Le week-end dernier, des Israéliens ont pris la route vers le nord pour assister à la 13e édition du « Festival d'hiver de Galilée occidentale », un événement qui n'avait pas eu lieu sur place ces deux dernières années. L'année dernière, le festival s'était tenu à Tel Aviv, les déplacements vers le nord étant alors déconseillés. Le retour du festival en Galilée occidentale « témoigne d'une étape vers la reprise économique, avec le retour des personnes évacuées » et la réouverture des commerces. Le festival se déroule dans plusieurs petites localités et propose une grande variété d'activités, notamment la gastronomie, la culture et l'art des communautés juive, druze et chrétienne israéliennes.

La décision d'immigrer en Israël n'est pas facile. Pourtant, face à la montée de la haine et de la violence, de nombreux Juifs commencent à envisager cette possibilité. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Sa'ar, a appelé les Juifs à s'installer en Israël et à « revenir sur la terre de leurs ancêtres ».

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Saving a Syrian Druze Child’s Heart 

Winter Festival Lights up Revival in Western Galilee   

Finding Her Place—Leora’s Journey from New York to Israel

Foreign Minister Sa’ar Urges Aliyah Over Scourge of Global Antisemitism