Deux ans de guerre, une vie de traumatismes

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DEUX ANS SE SONT ÉCOULÉS depuis le début de la plus longue guerre de l’histoire moderne d’Israël, qui a commencé par l’attaque brutale du Hamas aux premières heures du 7 octobre 2023. Lors de ce qui est devenu le Shabbat noir, les terroristes du Hamas ont ravagé les communautés juives proches de la bande de Gaza, tuant près de 1 200 personnes en une seule journée, en blessant plus de 5 400 autres et en prenant 251 otages, déclenchant la guerre la plus longue et la plus dévastatrice qu’Israël ait jamais connue. Le traumatisme qui a débuté ce matin-là continue de se répercuter aujourd’hui aux quatre coins du pays.

Le bilan pour Israël s’est alourdi presque immédiatement lorsque la bataille s’est transformée en une guerre sur plusieurs fronts. Le lendemain de l’attaque du Hamas, des roquettes ont commencé à pleuvoir sur le nord d’Israël par le Hezbollah, le groupe terroriste libanais soutenu par l’Iran. Puis, au Yémen, les Houthis ont rejoint les hostilités, offrant une nouvelle rampe de lancement de missiles balistiques. Et pendant 12 jours exténuants en juin, l’Iran, parrain et marionnettiste de tous ces groupes terroristes, a largué plus de 550 missiles balistiques et 1 000 drones sur Israël. Cette attaque a tué 29 personnes, blessé 3 000 et a déplacé 9 000 Israéliens.

Alors que l’État hébreu lutte pour sa survie sur le champ de bataille, la guerre d’opinion publique fait rage. Les gouvernements étrangers condamnent les efforts d’Israël à Gaza pour libérer ses otages et démanteler le Hamas. Les manifestations anti-israéliennes font rage à l’échelle internationale, les manifestants pro-Hamas faisant l’éloge des terroristes tout en diffamant l’État hébreu et en harcelant le peuple juif. L’antisémitisme a atteint des niveaux sans précédent, avec des persécutions, des agressions et des actes de vandalisme visant les Juifs dans le monde entier.

Pour un peuple qui a enduré l’Holocauste, les pogromes et les guerres répétées pour survivre depuis 1948, ces nouvelles horreurs ne sont que le dernier maillon d’une chaîne séculaire de traumatismes. Pourtant, le 7 octobre et ses suites comptent parmi les jours les plus longs et les plus sombres de l’histoire juive moderne.

Les cicatrices invisibles

Dans la dure réalité israélienne suivant le 7 octobre, les statistiques sont effarantes. Quelques semaines après le massacre, les taux de TSPT (trouble de stress posttraumatique), de dépression et d’anxiété ont presque doublé, selon une étude conjointe du Centre universitaire Ruppin et de l’Université Columbia.

Une autre étude a révélé que plus de 5 % des Israéliens sont susceptibles de développer un TSPT en raison de la proximité immédiate avec des évènements traumatisants, de la perte brutale et traumatisante d’un proche, du déplacement et des autres difficultés que beaucoup d’Israéliens ont subies depuis le début de la guerre. Ce ne sont pas que des statistiques ; ce sont les réalités d’enfants qui se réveillent en hurlant après des cauchemars, de familles qui ont tout perdu et de communautés qui luttent pour se sentir à nouveau en sécurité.

Une lueur d’espoir au cœur des ténèbres

Face à une adversité aussi immense, Bridges for Peace est resté inébranlable dans son engagement à soutenir le peuple israélien. Lorsque les sirènes d’alerte aux roquettes ont retenti, nos bénévoles n’ont pas reculé; ils ont accouru vers les besoins. Nous avons soutenu les Israéliens dans leur détresse. Nous avons pleuré avec les survivants. Nous leur avons apporté de l’eau, de la nourriture et du réconfort au moment le plus crucial. Grâce à des amis comme vous, nous avons pu être leur bouée de sauvetage dans leurs jours les plus sombres.

En juillet, Bridges for Peace s’est rendu à Zohar, une communauté située à quelques kilomètres de Gaza, pour transformer un abri antiaérien lugubre et austère en un espace dynamique, agréable et sûr, qui servira également de salle de thérapie pour les enfants. Nos bénévoles ont peint avec amour des fleurs aux couleurs vives sur les murs et ont rempli l’espace de livres, de jouets et de fournitures d’artisanat pour apporter de la lumière dans un lieu empreint de peur.

Lorsque des missiles balistiques iraniens ont rasé des maisons à Bat Yam, notre équipe était sur place dès le lendemain pour apporter son aide. Nous avons collaboré avec Isaiah Projects pour fournir du matériel de sauvetage vital afin que les secouristes puissent extraire les survivants des décombres. Lorsque la ville de Beersheva, dans le sud du pays, a été touchée, nous étions sur place le jour même, distribuant de l’eau aux survivants et aux premiers intervenants, ainsi que des jouets et des cadeaux aux enfants traumatisés par les bombardements.

Ces deux dernières années, Bridges for Peace a apporté secours et assistance aux personnes touchées par le conflit. Nous avons acheté des abris anti-Missiles pour les communautés situées sur la ligne de tir. Nous avons aidé les survivants du kibboutz Be’eri, l’une des communautés les plus durement touchées par l’attaque du 7 octobre, à acquérir un nouveau système de sécurité. Nous avons également acheté de nouvelles portes de sécurité pour les salles sécurisées du kibboutz Kerem Shalom, situé juste à la frontière avec Gaza. Nous avons fourni de nouveaux médicycles, qui sont des motos-ambulances capables de traverser rapidement les rues israéliennes parfois étroites et bondées en cas d’urgence — afin que les premiers intervenants israéliens soient préparés au pire. La liste est longue…

Au-delà de la satisfaction des besoins physiques, nous soutenons également les Israéliens dans leurs combats invisibles : les blessures du cœur et de l’esprit. Grâce au Fonds de crise, Bridges for Peace a soutenu des services de soutien psychologique pour les enfants qui sont témoins d’horreurs inimaginables, a financé des séances de thérapie canine pour les jeunes traumatisés et a soutenu des programmes offrant un soutien émotionnel continu aux familles des communautés les plus durement touchées. Nous avons également proposé des thérapies individuelles aux enfants de Kfar Aza, une communauté durement touchée par l’attaque du 7 octobre, et fourni des articles ménagers essentiels aux familles déplacées qui reconstruisent leur vie.

Guérir ensemble

Le chemin vers la guérison est long. Les Israéliens porteront des cicatrices visibles et invisibles pendant des années. Mais ensemble, nous pouvons les aider à reconstruire, à se rétablir et à se préparer à l’avenir.

C’est pourquoi notre Fonds de crise est si essentiel. Chaque don nous permet d’intervenir immédiatement, qu’il s’agisse d’apporter une aide d’urgence aux familles après une attaque de roquettes, de soutenir les enfants par le biais de thérapies ou de renforcer les communautés face à de nouvelles menaces. Nous ignorons quand la prochaine urgence surviendra, mais malheureusement, nous savons que ce sera le cas. Et nous devons être prêts.

Serez-vous aux côtés d’Israël aujourd’hui ? Nous aiderez-vous à éclairer leurs heures les plus sombres ?

Votre don au Fonds de crise signifie que les Israéliens ne sont pas seuls. Il est synonyme d’espoir plutôt que de désespoir, de sécurité plutôt que de peur, de guérison plutôt que de souffrance. Ensemble, nous pouvons être les mains fermes qui les relèvent et la lumière qui éclaire leur nuit.

Donnez généreusement aujourd’hui, car lorsque la crise éclatera à nouveau, Israël aura besoin de nous. Et avec votre aide, nous serons là.

Paix et bénédictions,

Rév. Peter Fast

PDG international